C'est en tout cas ce que Sartre faisait dire à l'un de ses personnages dans Huis clos.
Pourquoi cette épigraphe ?
Face à l'insistance de quelques amis et face à la richesse du matériau(1) qui se présente à mes yeux, je me suis engagé à rédiger une série de "post" sur le sujet.
Pour commencer la série, je me contenterai de présenter deux principes fondamentaux qui, s'ils sont respectés par tous, transformeront de manière positive certaines relations professionnelles.
Pour le premier, je vous renverrai au blog d'un ami et au célèbre texte des trois tamis : http://ledernierdesmohicans.blogspot.com
Evitons donc les phrases commençant par : "Il est..." ; "C'est une..." ;"Lui, c'est le spécialiste de..." ; "Elle n'apprendra jamais à...". Tout au plus pourrait-on dire de quelqu'un qu'il "se montre" comme ceci ou comme cela. Et c'est déjà s'avancer beaucoup, car incontestablement on ne voit que ce que l'on s'attend à voir...
Evitons donc d'enfermer les gens dans des catégories qui ne sont que des projections de notre représentation du monde, pas le monde.
En thérapie systémique, on insiste particulièrement là-dessus : on dit que "la carte n'est pas le territoire". Une carte n'est qu'une représentation plus ou moins complète du territoire, mais en aucun cas une copie fidèle.
Et l'on n'a pas besoin d'être un thérapeute systémicien pour appliquer ce principe au jour le jour et devenir donc... un peu plus humain ?
(1) Enseignant moi-même, j'ai beaucoup d'amis enseignants et mon épouse, "maître spéciale" de langues dans le primaire, travaille dans quatre écoles. Ce ne sont donc pas les "anecdotes" qui manquent !
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